Les transactions électroniques sont-elles plus écologiques que le paiement en espèces ?
C’est en tout cas ce qu’affirme Worldline, au terme d’une étude de référence réalisée sur le marché belge.
Afin d’identifier les initiatives potentielles pouvant contribuer à réduire l’empreinte carbone d’une transaction de paiement, Worldline vient de publier une étude de référence, confiée à Patrice Geoffron (professeur d’économie à l’université Paris Dauphine-PSL) et fondée sur la méthodologie de l’analyse de cycle de vie.
Paiement en espèces : 15 fois plus de CO2
Les conclusions sont surprenantes : « Une transaction en espèces en magasin émet actuellement 14 % d’émissions de CO2 de plus qu’une transaction électronique. Un paiement en espèces en magasin génère en effet 2,8 g d’émissions de CO2, contre 2,45 g de CO2 pour un paiement électronique, même sans tenir compte de l’impact du transport pour aller retirer de l’argent au distributeur. (…) Si l’on tient compte de l’alimentation en cash des distributeurs automatiques et de leur infrastructure, et si l’on considère qu’un seul retrait d’argent liquide permet d’effectuer en moyenne 7 paiements individuels, les émissions de CO2 d’un paiement en espèces sont 15 fois plus élevées (à 36,8 g de CO2) que les émissions d’un paiement électronique en magasin ».
Des chiffres impressionnants qui donne quelque substance aux conclusions qu’en tire Sébastien Mandron, Responsable RSE chez Worldline : « l’étude nous révèle qu’il existe de nombreux leviers potentiels permettant d’optimiser davantage encore l’empreinte écologique du paiement électronique. Pour pouvoir activer pleinement ces leviers, nous devrons travailler en collaboration avec l’ensemble de l’écosystème des paiements et ne pas se limiter aux seules mesures spécifiques à une entreprise. C’est en associant les acteurs du secteur, les banques, les régulateurs, les décisionnaires politiques et aussi les citoyens autour de cet objectif commun que nous arriverons à mettre en place des solutions toujours plus efficaces en termes d’émissions de CO2 dans les années à venir, tout en maintenant un niveau optimal de sécurité et de confort. »
Pour plus d’actualités, rendez-vous ici