Pour Mike Hadjadj, co-fondateur de La Retail Tech avec Barbara Sarre-Deroubaix, le Village Startup de La Retail Tech constitue une occasion de développement unique pour les jeunes entreprises innovantes du secteur.

Quelle est la raison d’être du Village Startup by La Retail Tech ?
L’objectif, c’est de proposer un lieu où des startups – donc des pépites de petites tailles avec des budgets contraints – peuvent profiter d’une exposition exceptionnelle, dans un espace qui crée du trafic et des animations. Cela leur permet de bénéficier de beaucoup plus de flux et de diversité que si elles exposent  seules. C’est tout l’intérêt d’un village en fait…

Vous parliez d’animations, quelles sont celles qui sont déjà prévues ?
Comme lors de la dernière édition, nous disposerons d’une scène centrale, avec des concours de pitch par catégorie de startup, par thématique, et des prix qui seront remis par des personnalités influentes. On propose également aux participants de venir présenter des collaborations réussies avec un retailer, un client, pour mettre en avant des succès qui valorisent leurs offres. L’animation, c’est aussi de faire venir des délégations, d’organiser des tours guidés avec des retailers dont on connaît les besoins, et que l’on va amener vers les startups pour qu’ils soient en découverte accompagnée. 

Comment les startups peuvent-elles capitaliser sur cet événement pour développer leur activité après le salon ?
En participant aux activités de notre communauté, La Retail Tech ! C’est une communauté qui vit toute l’année et qui réunit des grands retailers et des fournisseurs de technologies, avec plus de 175 entreprises membres et une quinzaine de rendez-vous physiques par an. La mission de La Retail Tech, c’est vraiment de fédérer cet écosystème, de promouvoir l’innovation et d’accélérer le business entre les membres afin de dessiner ensemble le commerce de demain.

Dernière question : en amont du prochain Village Startup by la Retail Tech, qu’avez vous vu monter comme tendance émergente ?
Évidemment celle de l’intelligence artificielle, et dans de nombreux domaines. Cela va bien au-delà du robot conversationnel : désormais, les impacts de l’intelligence artificielle concernent la gestion et l’optimisation des stocks, l’interaction avec les consommateurs, les domaines du  marketing, de la création, de l’expérience online, l’expérience en magasin… Le plus intéressant pour moi, c’est d’essayer de voir comment cette intelligence artificielle va pouvoir, non pas remplacer mais augmenter les collaborateurs, leur permettre de faire mieux en les soulageant des tâches à faible valeur ajoutée tout en renforçant la satisfaction Clients

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