Adyen fait la lumière sur la fraude dans le secteur du retail
Selon le Retail Report 2024 d’Adyen, la fraude serait responsable d’une perte de 17 milliards d’euros en France pour les retailers.
La plateforme de technologie financière Adyen partage les résultats de l’édition 2024 de son Retail Report, qui analyse les tendances de la fraude dans le domaine du retail en France et à l’international. On y apprend notamment que près de la moitié des entreprises mondiales du secteur du retail (45 %) ont été victimes d’activités frauduleuses, de cyberattaques ou de fuites de données au cours des 12 derniers mois, soit une augmentation de 32 % (56 % en France) par rapport aux chiffres de 2022.
Des pertes colossales
Dans l’Hexagone, le retail aurait ainsi perdu 17 milliards d’euros en 2023. « À titre individuel, les acteurs du retail auraient accusé une perte de 1,5 million d’euros, avec en tête de gondole des secteurs les plus touchés le luxe (presque 2,4 M€) ou les articles sportifs/outdoors (2,27M€) » souligne Adyen.
La fraude a également un impact important sur les consommateurs : plus d’un tiers d’entre eux (35 %) ont été victimes d’une fraude aux paiements au cours de l’année écoulée, contre 23 % en 2022. En France, le montant moyen perdu par consommateur victime de fraude aux paiements est désormais de 601 euros, soit une augmentation de 241 % par rapport à la dernière enquête menée par Adyen.
Une protection insuffisante
Cependant, malgré la multiplication des cas, moins de deux tiers des entreprises (64 %) ont déclaré avoir mis en place des systèmes de prévention efficaces contre la fraude. Adyen souligne pourtant que de nouvelles solutions existent pour lutter plus efficacement contre ce phénomène. « Avec la bonne technologie en place, comme par exemple des outils de machine learning, les retailers devraient être en mesure de distinguer les clients des fraudeurs sur l’ensemble des canaux de vente. (…) Cette approche permet de bloquer la fraude, de garder une longueur d’avance sur les dernières tendances en la matière, et de prévenir les litiges », note ainsi Roelant Prins, CCO d’Adyen.
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