« Faire adhérer le client à nos actions est le sujet numéro 1 ! »
Directeur RSE de Carrefour, Bertrand Swiderski revient sur les initiatives RSE menées par le groupe, sans oublier de relever les obstacles qu’elles rencontrent.
Quelle est l’action qui symbolise le mieux, selon vous, la philosophie de la RSE selon Carrefour ?
À ce jour, nous avons une soixantaine d’actions RSE appliquées ou visibles sur le terrain.
À côté de nos initiatives portant sur les équipements (déploiement des meubles froids utilisant des fluides naturels, généralisation du LED pour l’éclairage…) et la réduction des emballages, je pense plus particulièrement à notre action autour du Pacte de Transition alimentaire, une initiative qui vise à construire la consommation responsable de demain.
Pour proposer des actions concrètes, nous avons lancé plusieurs coalitions telle que la Coalition Alternatives végétales qui réunit 18 fournisseurs, parfois concurrents dans nos rayons. Et pourtant, le fruit de ce travail collectif a donné naissance à un plan d’activation instore et outstore pour faire découvrir la protéine végétale aux clients et développer ce marché. Ici, l’ambition commune est bien de réduire les émissions de CO2 liées à la consommation de protéines. A nous, chez Carrefour, de lui donner vie !
Quels sont les principaux obstacles auxquels vous êtes confrontés dans le déploiement de votre stratégie RSE ?
Le client ! Le faire adhérer à nos actions est notre enjeu numéro 1.
En tant que mentor RSE de Paris Retail Week, quels messages comptez-vous faire passer au cours du salon ?
Qu’il faut continuer à innover ! La société a besoin de créativité pour trouver des solutions aux problèmes futurs tels que la recherche de traçabilité sur les produits alimentaires.
Notre rôle, en tant qu’acteur majeur de la grande distribution, est de faire connaître les problèmes du secteur. Avec un écosystème comme le nôtre (start-ups, consommateurs, entrepreneurs, industriels…), il existe un vivier riche d’initiatives concrètes à lancer.